Stratégie nationale pour l’accroissement de la compétitivité de l’économie française, les pôles de compétitivité opèrent maintenant depuis près d’une décennie. Bien que géographiquement et thématiquement isolés, les participants y puisent des avantages très ouverts et variés. Mais quels sont les autres atouts des pôles de compétitivité ?
Qu’entend-on par « pôle de compétitivité » ?
Un pôle de compétitivité regroupe dans un territoire spécifique différents acteurs de développement qui œuvre dans un secteur d’activité donné. Ces derniers concernent les petites, moyennes et grandes entreprises, les acteurs de recherche, mais aussi des établissements de formation.
Généralement, ces différents acteurs établissent des liens de coopération et de synergies sur leurs domaines de prédilection commune. De ce fait, ils peuvent opérer au sein des domaines technologiques récents comme la nanotechnologie, la biotechnologie ou encore l’écotechnologie.
Mais dans bon nombre de cas, ils peuvent aussi s’impliquer dans des affaires plus abouties telles que l’automobile et l’aéronautique. En moyenne, un pôle regroupe 200 membres, mais c’est un nombre qui peut varier de 100 à 1000 selon les territoires.
En France, il existe actuellement plus de soixante pôles de compétitivité dont les membres sont des grands groupes, des ETI, des PME, mais aussi des laboratoires de recherche et des organismes de formation.
Les objectifs principaux des pôles de compétitivité
Lancée en 2004, les pôles ont pour but initial le renforcement de la compétitivité de l’économie française. En parallèle, ils tendent aussi à développer la croissance et l’emploi sur différents marchés porteurs dans une zone géographique donnée.
Pour se faire, les pôles travaillent dans l’accroissement de l’effort d’innovation. Ils œuvrent aussi dans la confrontation des activités industrielles à contenu technologique conséquent ou de création sur l’ensemble du territoire.
Mais les pôles veulent également améliorer l’attractivité de la France en renforçant sa visibilité sur le plan international. En effet, il est à rappeler que cet outil de politique industriel s’évertue également à renforcer la compétitivité de l’industrie française.
Dans ce sens, en mettant l’accent sur l’innovation et le partage des compétences, les pôles boosteront la croissance, la compétitivité de l’économie française et l’attractivité du territoire national.
En même temps, ils renforceront aussi l’emploi vu qu’ils opèrent directement au renforcement de l’industrie française et à l’émergence des activités nouvelles très prisées sur le plan global, voire international.
Et comme la première phase de la politique des pôles s’est avérée fructueuse, la deuxième phase intègre trois nouveaux axes. En effet, en plus de l’accompagnement de la R&D, l’État investit aussi de l’argent pour renforcer l’animation et le pilotage stratégique des pôles via des contrats de performance.
Ensuite, il a instauré de nouvelles modalités de financement, entre autres des plateformes d’innovation. Et enfin, il met aussi l’accent dans l’action de développer l’écosystème de croissance et d’innovation de chaque pôle.
Il peut alors s’agir de financements privés ou encore pour de meilleures synergies territoriales. Pour rappel, 1,5 milliard d’euros ont été versés pour mettre en œuvre la politique des pôles.
Pôles de compétitivité : quels bénéfices pour leurs membres ?
En intégrant les pôles de compétitivité, les différents acteurs travaillent naturellement ensemble. C’est la raison pour laquelle ils ont été sélectionnés suivant une base de même territorialité, mais surtout de secteur d’activité.
De ce fait, ils combinent leurs énergies afin d’aboutir à un développement des projets collaboratifs de recherche et de développement spécialement innovants (R&D). Dans ce sens, ils facilitent l’accompagnement des entreprises engagées dans la collaboration du début jusqu’à la fin.
En effet, les pôles de compétitivité suivent les partenariats depuis la R&D jusqu’à la commercialisation des différents produits qu’ils proposent sur le marché national et international. À titre d’illustration, ils se chargent de l’accès à des conseils et des compétences à toutes les échelles de leur développement.
Ils procèdent aussi à la recherche de financement ou encore à l’essor des différents produits sur le plan international.
Pôles de compétitivité et pouvoirs publics
Sinon, l’État soutient les différents projets de R&D à tous les niveaux afin d’optimiser les résultats des collaborations des différents acteurs qui opèrent au sein des pôles de compétitivité. En effet, il existe actuellement différents soutiens du service public pour les pôles.
En premier lieu, on retrouve la possibilité d’octroyer des aides financières aux projets R&D à vocation économique. Vous pourrez recourir au fonds unique interministériel (FUI) et répondre aux appels à projets.
Après, notez que l’État met aussi en place des soutiens exclusifs ou non via le programme des investissements d’avenir. Vous pouvez aussi collaborer avec bon nombre de partenaires tels que l’Agence nationale de la recherche (ANR), la banque publique d’investissement (Bpifinance) et la Caisse des dépôts.
Et pour soutenir l’effort de recherche et de développement mis en œuvre au sein des pôles, l’État facilite aussi l’accès à l’information sur les programmes communautaires de soutien à l’innovation. Et ce, via le réseau European Enterprise Network (EEN)