A compter du 20 mai, les patchs anti-tabac seront pris en charge par la sécurité sociale. Cette décision fait partie du Plan Prévention de la ministre de la santé Agnès Buzyn. Permettant de lutter plus activement contre le tabagisme, cette nouvelle pourrait pousser des fumeurs à arrêter avec grand plaisir.
Un nouveau substitut nicotinique à essayer
Après la gomme à mâcher le 28 mars, le patch anti-tabac est une autre solution qui permet un arrêt de la cigarette facilement. Si le remboursement varie selon le type de patch, la nouvelle pourrait séduire de nombreuses personnes qui veulent se débarrasser de cette addiction. A hauteur de 65%, il s’agit d’un véritable coup de pouce, notamment pour les foyers aux revenus modestes.
Le forfait de remboursement maximal de 150 euros prendra bientôt fin pour permettre une prise en charge plus importante avec ces nouvelles mesures. En choisissant un substitut nicotinique bien remboursé, le fumeur pourra bénéficier d’une excellente prise en charge pendant tout son processus de sevrage contre le tabac.
Une approche globale contre ce fléau
Cette nouvelle initiative montre la volonté d’accompagner tous les fumeurs dans la lutte contre le tabagisme. La ministre de la santé a en effet engagé d’autres actions pour dissuader les fumeurs de poursuivre dans cette voie. La nouvelle augmentation des prix du paquet de cigarettes montre que la position du gouvernement se durcit sur le sujet.
Avec plus de 13 millions de fumeurs en France et la multiplication des cancers, de nouvelles mesures doivent être prises. Le Plan Prévention vise donc à offrir à chacun l’opportunité d’en finir avec le tabac. Chaque fumeur qui décide d’arrêter est une petite victoire pour le gouvernement qui cherche avant tout à protéger contre les conséquences désastreuses de la consommation de tabac.