Dans le secteur de l’agroalimentaire, le boucher est le spécialiste de la viande. Il peut exercer en laboratoire, en grande surface ou en boucherie traditionnelle.
Des études en adéquation avec votre futur métier
Pour devenir boucher, il faut être diplômé au minimum d’un CAP boucher. Vous pouvez l’obtenir en suivant une formation scolaire adaptée après la 3ème. Pour cela, il existe des écoles spécialisées en agroalimentaire qui vous guideront pas à pas pendant votre scolarité. Ces établissements sont équipés pour accueillir les élèves afin qu’ils puissent utiliser l’équipement adéquat à leur apprentissage. Des ateliers de découpe de viande leur apprendront la découpe des différentes viandes. Ils apprendront les races d’animaux et les morceaux de viandes utilisés à l’alimentaire.
Pour les plus courageux, vous pouvez opter pour le contrat d’apprentissage qui peut débuter dès l’âge de 16 ans. L’alternance est le meilleur moyen pour gagner en expérience professionnelle et se faire une place à l’embauche. Après les 2 ans de formation, l’apprenti a de fortes chances d’être embauché par son employeur.
Diverses formations existent dans ce domaine comme le BP Boucher, le BAC PRO boucher-charcutier-traiteur et d’autres encore.
Le boucher doit avoir plusieurs compétences
L’artisan travaille en collaboration avec des fournisseurs. Il doit être aimable et aimer le contact de l’autre, surtout lorsqu’il travaille en tant que commerçant. Il transporte la viande livrée, désosse et découpe la viande afin de pouvoir la vendre. Le boucher doit savoir s’occuper des autres viandes comme la volaille, le lapin ou le gibier.
Le boucher peut se spécialiser en tant que traiteur du fait de sa formation complète pendant laquelle, il a appris aussi la préparation de plats cuisinés à base de viande. L’élève a été initié à la présentation et aux diverses saveurs des plats. Le boucher doit savoir conseiller les consommateurs et vendre auprès de sa clientèle.
Un métier passionnant mais contraignant
Pour devenir boucher, mieux vaut avoir une bonne condition physique. En effet, le fait de rester debout pendant la journée pour assurer le découpage, la vente, le conseil et les discussions avec les clients, peut éventuellement le fatiguer. Il ne faut pas oublier non plus, les allers-retours multiples ni le transport de charges assez conséquentes.
Le boucher doit utiliser du matériel tranchant, alors mieux vaut être habile. Il est utile de savoir que les conditions de travail ne sont pas idéales puisque le boucher peut être amené à travailler le week-end.
il faut savoir que les bouchers et charcutiers sont exposés à des risques professionnels importants : ils subissent des accidents du travail ayant un taux de fréquence et de gravité supérieur à la moyenne des professions, d’ou la nécessité d’une bonne formation aux bons gestes . voir : La prévention des risques professionnels des bouchers et charcutiers : http://www.officiel-prevention.com/formation/fiches-metier/detail_dossier_CHSCT.php?rub=89&ssrub=206&dossid=514